Chacun de nous respire chaque jour près de 15 000 litres d’air. Autant dire que la qualité de l’air est un sujet particulièrement crucial. Or d’après l’OMS, la pollution de l’air extérieur entraîne 4,2 millions de décès anticipés dans le monde chaque année. Le chiffre serait d’au moins 48 000 en France.
Si les émissions et concentrations de dioxyde de soufre, de monoxyde de carbone, de certains composés organiques volatils et de plomb ont fortement diminué ces vingt dernières années, les concentrations de dioxyde d’azote et de PM10 (surtout liées aux transports, à l’énergie et à l’agriculture) restent préoccupantes tout comme celles d’ozone troposphérique. Les conséquences sont à la fois sanitaires (problèmes respiratoires, cardiovasculaires, neurologiques) et environnementales (rendements agricoles perdus, bâtiments dégradés, milieux eutrophisés, végétaux fragilisés…).
Le marché mondial des systèmes de contrôle et traitement de la qualité de l’air devrait passer de 9,7 mrd USD en 2016 à 12,8 mrd en 2020 (cf. instruments d’analyse, mesure, contrôle, surveillance et équipements de filtration, aspiration, purification ou dépoussiérage). Les solutions à moindre impact (matériaux de construction, produits d’entretien…) sont également en plein essor.