Les risques industriels sont régis par différentes lois (loi « Barnier » de 1995, loi « Bachelot » de 2003…) qui, toutes, s’insèrent dans le cadre européen défini par la directive Seveso de 1982 revue en 1996 et 2012. Le règlement Reach ne cesse d’évoluer avec, désormais, plus de 200 substances enregistrées.
Les risques climatiques peuvent, pour beaucoup, s’assimiler à des risques naturels (ex. : feux de forêt, crues, inondations, submersion, cyclones, retrait/gonflement d’argile, îlots de chaleur dans les villes). En 2018, 62 millions de personnes ont été affectées par des catastrophes naturelles dans le monde. En France, près des deux tiers des 36 000 communes sont exposées à au moins un risque naturel. Un Français sur 4 et un emploi sur 3 sont potentiellement exposés aux inondations.
Le prochain Plan National Santé Environnement (PNSE4 2020-2024) a pour ambition de mieux connaître les expositions et les effets de l’environnement sur la santé des populations et de réduire les expositions environnementales affectant notre santé. Il mettra l’accent sur la qualité de l’air intérieur.
Au-delà des perturbateurs endocriniens, nanomatériaux et ondes magnétiques, d’autres risques émergent actuellement à l’exemple du risque lié à la silice cristalline qui, comme l’amiante, concerne surtout les professionnels du BTP et des industries extractives ou encore des risques liés au déploiement de la transition énergétique.